Luc 19:28-44 – les Rameaux – dimanche 24 mars 2013
Posté par jeanbesset le 6 mars 2013



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Posté par jeanbesset le 6 mars 2013
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Posté par jeanbesset le 27 février 2013
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Jésus est accroupi sur le sol, au même niveau que cette femme jetée devant lui. C’est un piège tendu contre lui pour l’accuser lui aussi à son tour. Il écrit de son doigt sur le sol et fixe d’un regard impénétrable les signes qu’il est en train de tracer. Tous deux, l’un face à l’autre font figure d’accusés. La première pour avoir soi-disant transgressé la loi à cause d’un adultère supposé, lui à cause des paroles qu’il n’a pas encore prononcées mais qui ne manqueront pas de se retourner contre lui quand il les prononcera. C’est pourquoi il se tait.
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Si Jésus ne lui parle pas, s’il ne plaide pas en sa faveur, c’est qu’il ne veut pas entrer dans un jeu pervers et morbide qui consisterait à vouloir la défendre, comme si malgré tout elle était coupable. Il lui fait la grâce de ne pas intervenir pour ne pas l’enfermer dans un péché qu’elle n’a peut-être pas commis. Il ne veut en rien entrer dans cette controverse que soutiennent les pharisiens selon laquelle la Loi divine envoyait les coupables à la mort, comme si Dieu lui-même voulait leur mort.
Sans doute les accusateurs de la femme instruits par cette histoire se retirèrent pour ne pas tomber dans le piège que Jésus avait retourné contre eux. Jésus alors s’adressa à la femme en l’appelant « femme », comme il l’avait fait pour sa propre mère dans l’événement de Cana. La femme ainsi réhabilitée par Jésus est promise à une nouvelle forme de vie où le péché n’entraînera plus la mort et où Dieu sera porteur de vie pour tous les coupables qui se tourneront vers lui.
Une dernière question reste cependant sans réponse. Il s’agit de savoir ce que Jésus avait écrit. L’affaire est classée, les gens sont passés et ont effacé les mots écrits, mais on peut dire à coup sûr que ces mots sont maintenant écrits dans notre cœur comme une nouvelle Loi issue de l’amour de Dieu. Ce texte écrit par Jésus devait porter l’empreinte du mot « vie », car le Dieu qui sauve dans la Bible n’est-il est pas appelé « le vivant », celui qui donne la vie ?
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Posté par jeanbesset le 15 février 2013
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Luc 15 :11-32: La parabole du fils perdu et retrouvé Dimanche 10 mars 2013
11 Il dit encore : Un homme avait deux fils. 12 Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de fortune qui doit me revenir. » Le père partagea son bien entre eux. 13 Peu de jours après, le plus jeune fils convertit en argent tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en vivant dans la débauche. 14 Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. 15 Il se mit au service d’un des citoyens de ce pays, qui l’envoya dans ses champs pour y faire paître les cochons. 16 Il aurait bien désiré se rassasier des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. 17 Rentré en lui-même, il se dit : « Combien d’employés, chez mon père, ont du pain de reste, alors que moi, ici, je meurs de faim ? 18 Je vais partir, j’irai chez mon père et je lui dirai : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ; 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés.” » 20 Il partit pour rentrer chez son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa.21 Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. » 22 Mais le père dit à ses esclaves : « Apportez vite la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. 23 Amenez le veau engraissé et abattez-le. Mangeons, faisons la fête, 24 car mon fils que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! » Et ils commencèrent à faire la fête.
25 Or le fils aîné était aux champs. Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. 26 Il appela un des serviteurs pour lui demander ce qui se passait. 27Ce dernier lui dit : « Ton frère est de retour, et parce qu’il lui a été rendu en bonne santé, ton père a abattu le veau engraissé. » 28 Mais il se mit en colère ; il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier. 29 Alors il répondit à son père : « Il y a tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave, jamais je n’ai désobéi à tes commandements, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis ! 30 Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as abattu le veau engraissé ! » 31 Le père lui dit : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; 32 mais il fallait bien faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! »
Est-il possible de reconnaître Dieu dans l’image de ce Père dont la bonté cache son incapacité à gérer ses fils dont le mauvais comportement nous apparaît être le résultat d’une éducation déficiente. On ne peut pas dire que l’amour dont il les a aimés soit partagé puisque le fils cadet va conserver de lui l’image d’un père faible que l’on peut manipuler. Le fils ainé, quant à lui a retenu de son père l’image d’un homme qui veut tout contrôler et qui ne laisse aucune liberté à son enfant c’est pourquoi il n’ose pas s’assumer de peur de l’offenser.
En fait, le principe éducatif de ce père semble être simpliste et fonctionne de la même façon pour ses deux fils. Il considère que tant que ses fils résident sous son toit, c’est lui qui décide de tout car lui seul sait ce qui est bon pour eux. C’est ainsi qu’il prétend les aimer. Si ses enfants décident de le quitter, il ne s’y oppose pas et il leur donne les moyens de subsister sans lui. C’est ce qui se passe pour le fils cadet. Il sait cependant qu’il reviendra car il est trop dépendant de lui.
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Ne voit-on pas dans ce portrait l’esquisse de l’image de Dieu que diffusent nos églises. Dieu y est présenté comme celui qui sait ce qui est bon pour chacun et il agit pour le bonheur de tous. Si on prend la liberté d’aller voir ailleurs, cette éventualité a été prévue. La liturgie du baptême des enfants ne dit-elle pas que « si un jour il venait à s’écarter de l’église, sa place y restera toujours marquée. »
Le fils cadet est à peine parti que son Père se met à attendre son retour, comme il est dit de celui qui se sépare de l’église, tant il est vrai qu’on ne peut pas être mieux que dans la maison du Père. Cette attitude aimante de Dieu qui n’intervient pas et qui patiemment attend le retour du prodigue nous convient bien, et on l’a souvent enseignée mais est-elle la bonne ? Les deux fils ont-ils eu la liberté de faire d’autre choix que celui qu’ils ont fait ? Le deuxième qui part, a-t-il la liberté de ne pas revenir, et celui qui reste a-t-il la liberté de faire autre chose que de rester ?
Face au Père qui écrase ses fils par sa bonté possessive, les fils ont fait des choix différents qui en fait sont les mêmes. Le cadet trop à l’étroit dans cette demeure où l’amour trop pesant l’étouffe n’a qu’une idée, celle de partir, de fuguer, d’accomplir son Œdipe, mais il n’en a pas les moyens. Comment peut-il jouir d’une liberté si facilement acquise, alors qu’on ne lui en a pas donné les moyens. On ne lui a rien appris à faire, il n’a aucun talent à développer. Il ne sait rien faire et il a beaucoup trop d’argent à sa disposition. Ce qui devait arriver arriva. L’échec était prévu, car le Père ne lui a pas donné les moyens de vraiment tenter sa chance. Sans formation et avec trop d’argent il ne pouvait faire autre chose que ce qu’il a fait et il a couru à sa perte.
L’autre fils n’a pas le même caractère, il ne va pas faire les mêmes choix, mais comme pour son frère il court à sa perte car il n’a aucun moyen de s’émanciper et de donner un autre sens à sa vie que celui prévu par le Père. Il a retenu de son éducation que son Père savait mieux que personne ce qu’il fallait faire et qu’il avait déjà les réponses aux questions qu’il pourrait se poser. Il lui est impossible de s’écarter cette ligne de conduite.
L’un et l’autre montrent par leurs réactions qu’ils n’étaient pas heureux avec ce père trop sûr de lui pour faire le bonheur de ses enfants.
Vouloir reconnaître Dieu dans l’image stéréotypée de ce vieux monsieur veuf qui n’a qu’une seule peur, celle de perdre ses enfants et qui finalement les perd est impossible. Ce n’est en tout cas pas la bonne méthode pour aborder la parabole, car le Dieu que Jésus a voulu nous présenter comme son père n’est pas figé dans un personnage passif. Le père souhaité par Jésus aurait accompagné son fils cadet dans ses errances lointaines, comme il le fit pour Abraham, Jonas ou Paul de Tarse au lieu de lui donner tout cet d’argent dont il ne pouvait faire qu’un mauvais usage.
Il serait allé depuis longtemps au-devant de son fils ainé en pleine déprime pour lui apprendre à surmonter ses frustrations. Il l’aurait même poussé dehors pour surmonter ses complexes et devenir responsable. Le Dieu de Jésus Christ ne décide pas de ce qui est bon pour chacun de nous, mais il ouvre les portes, il accompagne, il se met en mouvement, il ouvre des perspectives de vie chargées d’espérance et il court l’aventure avec nous car il ne nous donne pas tout, mais il nous aide à acquérir ce dont nous avons besoin.
Au risque de choquer ceux qui comprennent cette parabole comme l’histoire du Père admirable font l’erreur de penser que l’image de ce père correspond à celle de Dieu telle que Jésus nous la propose. En fait le Père lui-même va changer à mesure que l’histoire se déroule. C’est au moment où le Père qui attend son cadet et va vers lui, qu’il se met à ressembler vraiment Dieu. Il renonce à sa dignité, il sort de sa réserve et se met à courir, même s’il en perd ses babouches. Il ne tergiverse plus pour savoir ce qu’il doit faire pour l’accueillir, il laisse parler son cœur. Il n’écoute pas le repentir, il ne veut rien savoir de ses errances il est tout amour et il abandonne tout pour retrouver son fils. Tel est Dieu.
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Occupé à aimer le fils cadet, il n’oublie pas l’ainé. Il sort de la maison et se comporte avec lui de la même façon qu’il l’a fait pour le plus jeune. Il va à sa rencontre et se met à l’aimer comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Il se penche sur sa souffrance et tente de l’ouvrir à l’avenir. Le Père d’avant ne courait pas à la rencontre de ses fils parce qu’il savait ce qui était bien pour eux. Après les événements qui ont été racontés, il renonce à lui-même pour leur exprimer son amour au risque d’être mal reçu.
Avec ce changement d’attitude du Père s’opère en nous une autre vision de Dieu. Nous sommes passés, sans nous en rendre compte, du Dieu d’Israël au Dieu de Jésus Christ. Au début du récit, nous avons reconnu le Dieu de Moïse qui savait la bonne route à suivre. On l’avait enfermé dans la Loi, puis on l’a enfermé dans le Temple et ses rites. Ce Dieu était celui dont la seule présence suffisait à combler ses adorateurs, croyait-on. C’est aussi celui que nous rencontrons le plus souvent dans nos églises. Mais à mesure que l’histoire se déroule et que le comportement du Père change, c’est le visage de Dieu qui se transforme. Il se met à ressembler à celui que Jésus appelle son Père et qu’il nous propose comme Père.
Il sort de lui-même et court le risque de s’adapter à nous au point d’être rejeté par certains. Comme le fils ainé figé sur le pas de la porte beaucoup hésitent à partager l’amour du Père pour son frère. C’est pourtant en le faisant qu’il montera qu’il a tout compris et c’est à agir comme cela que Dieu nous invite. Le fils ainé le fera-t-il ? Le ferons-nous ? C’est sur ce point précis que se pose la question de notre foi.
Le Dieu que nous découvrons à la fin de cette parabole est un Dieu qui vient vers les hommes qui leur prodigue son amour au point de les laisser libres de le refuser. Jadis le fils cadet avait cru que pour être libre, il fallait qu’il s’écarte de son Père, maintenant à la porte du jardin le fils ainé ne pourra être libre que s’il entre avec le Père pour partager la vie de son frère. Ce n’est pas gagné, mais Dieu ne peut rien faire de plus parce qu’il a tout donné.
Dieu lui aussi est sorti du carcan de la tradition où il était enfermé pour se jeter à corps perdu vers la nouvelle vie que ses fils s’apprêtent à mener. Mais tout n’est pas gagné à l’avance. Ils n’ont pas encore fait le choix qui leur est proposé à savoir de s‘aimer assez pour travailler ensemble dans l’exploitation du Père. La vie est une aventure merveilleuse et périlleuse tout à la fois que Dieu se propose de partager avec nous hors des sentiers battus de la facilité.
Les illustrations sont de Bortolomeo Esteban Murillo: de haut en bas: détail du retour du fils – retour du fils, partage des biens,départ du cadet, retour du cadet.( autre tableau )
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Posté par jeanbesset le 27 décembre 2012
Si nous faisons abstraction du fait que cette aventure est arrivée à Jésus et que nous imaginions qu’elle ait pu arriver à n’importe quel gamin qui ne serait pas Jésus, nous aurions certainement un autre regard sur l’événement. Au lieu de regarder la chose avec un a priori favorable, comme nous le faisons, puisqu’il concerne Jésus, nous le verrions sous un autre regard. Les parents d’un tel gamin se poseraient des tas de questions et chercheraient ce que cette attitude pourrait bien signifier :
Illustrations : Albrecht Dürer 1506
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Posté par jeanbesset le 12 décembre 2012
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Les récits de Noël nous parlent d’un enfant de pauvres dont le destin est de devenir roi. Mais nous savons que l’histoire a tourné court, il est resté pauvre, il n’a pas été vraiment roi, il a été persécuté et il est mort exécuté. Si son Royaume existe c’est dans un autre monde. Pourtant si Dieu a décidé de se révéler en cet enfant dont la vie a été apparemment un échec c’est que Dieu lui-même a changé, ou plus exactement c’est que nous n’avons pas compris comment il était avant. Notre salut dépend donc de la manière dont nous recevons ce Dieu.
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Dieu ne se cache plus dans son ciel d’où il était censé faire des miracles et gérer le monde. A Noël grâce à ce récit de la naissance de Jésus nous comprenons que Dieu souhaite que nous ayons une autre conception de lui. Ce souhait devient tout un programme pour les hommes qui se demandent à quoi ils servent. Dieu formule son désir de voir une nouvelle société supplanter l’ancienne. Il espère que les hommes se mettront à construire un monde où l’amour entre humains sera la seule règle valable. On verra alors s’édifier une société originale qui sera le reflet de la volonté de Dieu. Une telle société sera la seule digne de subsister à l’érosion du temps pour devenir son Royaume qu’il établira dans l’éternité à tous promise.
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Posté par jeanbesset le 8 décembre 2012
39 En ces jours-là, Marie partit en hâte vers la région montagneuse et se rendit dans une ville de Juda. 40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. 41 Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son ventre. Elisabeth fut remplie d’Esprit saint 42et cria :
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Posté par jeanbesset le 26 novembre 2012
Il étayait ses propos sur la relation particulière qu’il avait avec Dieu qu’il appelait son Père. Ce Dieu Père, selon lui, récusait le rôle que les hommes imaginaient qu’il devait jouer. Il ne voulait ni grandeur ni majesté. Il n’aimait pas les solennités religieuses qui lui étaient consacrées. Il contestait la valeur des sacrifices qu’on lui offrait. Il préférait qu’on le prie dans sa chambre plutôt que dans les espaces publics réservés au culte. Par contre il se sentait concerné par tout ce qui allait mal dans le monde. Il s’intéressait individuellement à chaque humain. Il se voulait proche des malades, des pauvres et des mal-nourris. Il contestait la richesse des puissants, l’orgueil des dirigeants, l’arrogance des gens au pouvoir.
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Posté par jeanbesset le 21 novembre 2012
Si Jésus avait accepté son destin sans y participer lui-même il n’en serait pas arrivé là. Il est clair qu’il n’a pas cherché à se dérober à la mort qui l’attendait, mais qu’il est allé de son plein gré au-devant d’elle. En effet, il est venu à Jérusalem alors que sa tête était mise à prix, il s’est dissimulé de ceux qui le cherchaient jusqu’à ce qu’il ait fait et dit tout ce qu’il avait à faire et à dire. Il est alors allé à Gethsémani où il savait que les gardes viendraient, et maintenant devant Pilate, il ne fait rien pour que sa vie soit épargnée. Il a délibérément choisi ces moments parce qu’ils rendaient témoignage à la vérité telle qu’il la concevait devant Dieu. Il n’a pas obéi servilement à une décision divine prise de toute éternité. Contrairement au serviteur souffrant du prophète Esaïe, il ne s’est pas laissé conduire à la boucherie comme un agneau muet, et si on lui a arraché la barbe, c’était la conséquence des événements qu’il avait provoqués.
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Mais notre vie relève aussi d’une autre réalité quand nous prenons conscience qu’elle est habitée par Dieu. Elle est le reflet de ce qu’il y a de spirituel en nous et elle est alimentée par notre relation personnelle avec Dieu. Elle se nourrit d’amour et d’altruisme. Elle n’obéit pas forcément aux lois des hommes, car elle appartient à Dieu. Elle ne prend pas fin quand les hommes ne peuvent plus rien pour qu’elle se prolonge. Elle ne disparaît pas non plus quand les hommes décident de son terme car elle porte en elle une réalité que les hommes ne contrôlent pas et qui n’appartient qu’à Dieu. C’est cela la vérité.
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Mais la vérité de la vie de Jésus sera désormais. voilée par l’horreur de son supplice. Les hommes formuleront à son sujet toutes sortes d’élucubrations. Ils accuseront Dieu de l’avoir abandonné et même de l’avoir livré à la vindicte du diable, mais les portes du tombeau vont être entrebâillées par la résurrection qui nous confirmera cette dimension nouvelle de la vie en Dieu dont nous ne savons rien mais qui nous remplit d’espérance.
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Posté par jeanbesset le 27 octobre 2012
La réciproque n’est pas forcément vraie. Certains ont conservé par devers eux une image tellement altérée de Dieu à cause des violences que les hommes pratiquent entre eux qu’ils peinent à éliminer cette image que des siècles d’histoire leur ont transmise. Les guerres que les hommes se sont faites au nom de Dieu et qu’ils continuent à se faire, ont grandement contribuées à altérer son image si bien que ces gens peuvent aimer les autres sans que cet amour rejaillisse sur Dieu. Il nous faut donc travailler à rendre crédible pour les hommes cette image de Dieu qui abandonne sa toute- puissance au profit de sa relation paternelle avec chacune et chacun de nous. Si par contre, notre relation avec les autres hommes n’est pas bonne et se détériore, c’est que notre relation à Dieu n’est pas bonne non plus. Notre relation avec les autres s’améliorera forcément du fait que nous nous attacherons à améliorer notre relation à Dieu.
Illustrations : Gustav Klimt : le baiser
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Posté par jeanbesset le 29 septembre 2012
Ne soyons donc pas étonnés si, ici la question du mariage est envisagée sous l’angle négatif du divorce. Dans note monde, les démons ne restent pas inactifs, le démon de midi en particulier est toujours à l’œuvre, celui de l’ennui et de l’habitude, comme celui de la jalousie et du désir d’aller voir ailleurs lui tiennent compagnie, et tous conjuguent leurs efforts pour détruire les foyers.
Avez-vous remarqué que Jésus parle de la dureté du cœur, c’est-à-dire du péché pour justifier la nécessité de l’assouplissement de la loi de Moïse revendiquée par les pharisiens. C’est par là que j’ai commencé ce sermon. J’ai dit que les hommes avaient une fâcheuse manière de voir le monde, car ils le voyaient sous un angle négatif. Ils considéraient que leur révolte contre Dieu était de l’ordre du normal, et que les humains étaient des rebelles à Dieu par nature.
e contexte idyllique de la création qu’il place son argumentation face à ses opposants.
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